Elections professionnelles dans la
FONCTION PUBLIQUE DE L’ETAT
LA CGT A LA HAUSSE

Les élections professionnelles qui sont intervenues dans la Fonction publique de l’Etat au cours de ce premier trimestre 2004, traduisent une progression nette et générale de la CGT.

Le recensement que nous avons effectué pour ces consultations porte sur 416 000 inscrits. Il recouvre des élections de différentes natures (consultation générale/Comités Techniques Paritaires ; Commissions Administratives Paritaires ; Commissions Consultatives Paritaires) et de volumes très divers.

 Ce recensement concerne un champ très large : Ministère des Finances (toutes les catégories de toutes les directions du ministère) ; Ministère de l’Education Nationale (personnels ATOS) ; Ministère de la Défense (CAP des secrétaires administratifs) ; services du Premier Ministre (CAP des adjoints administratifs) ; Ministère de la Justice (Comités Techniques Paritaires Régionaux de l’Administration Pénitentiaire) : Ministère de l’Equipement (renouvellement partiel de CTP, dont l’administration centrale) ; Ministère des Affaires Sociales (Commissions Consultatives Paritaires à l’Institut Nationale de Veille Sanitaire).

 Sur les 416 000 inscrits concernés par ces consultations que nous avons recensés, il y a eu 320 000 votants (près de 77 % en moyenne).

 La caractéristique essentielle dans ces scrutins est une progression de la CGT qui est générale (elle concerne toutes les élections) et très nette, puisqu’au solde elle se situe à + 2,80 points.

L’UGFF-CGT enregistre ces résultats comme étant d’une part le fruit de l’activité de chaque syndicat dans chaque secteur, de chaque fédération, et aussi une validation d’une démarche revendicative d’actions et de propositions, d’une volonté unitaire et de rassemblement des personnels que nous impulsons.

Dans le même temps où ils traduisent le renforcement de l’influence du syndicalisme qui s’oppose aux reculs sociaux, qui met en débat des alternatives, ces résultats constituent un élément du rapport de force que le gouvernement ne peut ignorer.

Montreuil, le 22 avril 2004