Une délégation a été reçue par F. Bonneau, Président du Conseil Régional. Nous avons affirmé notre profond désaccord avec ce plan qui n’est qu’une stricte application de la loi HPST prônant les fusions, coopérations, regroupements, suppressions de services, faisant une part belle au secteur privé lucratif au détriment du secteur public.
Nous avons évoqué le manque de moyens humains et la souffrance des personnels hospitaliers qui subissent de plein fouet les réformes successives et sont soumis à une pression constante des Directions (rappel sur les repos, congés …).
Nous avons insisté sur les menaces qui pèsent sur la psychiatrie dans le département du Cher (sites de Chezal-Benoît et Dun-sur-Auron).
Concernant le plan d’urgence et la création de Maisons de Santé, celles-ci risquent de rester des « coquilles vides » si le numérus clausus qui détermine le nombre de médecins formés n’est pas supprimé. Nous avons exprimé au Président du Comité Régional notre détermination à exiger une autre politique de santé qui se doit de garantir des soins de qualité et de proximité selon des principes de solidarité (abrogation loi HPST, suppression de la T2A, réouverture de lits, services et dotation en moyens humains formés).
Le Président Bonneau nous a dit que le Groupe Socialiste qu’il représente, aurait une expression critique sur un certain nombre de points du projet ; il nous a valorisé l’action de la Région en matière de formation, se prononce pour un léger relèvement du numérus clausus, mais sans le remettre en question.
En conclusion, nous aurons eu une écoute polie d’un Président de Région qui ne remet pas globalement en question la politique de Santé, mais l’accompagne par quelques aménagements pour « adoucir la soupe ».