La jeunesse a bien compris que ce projet de loi menaçait les conditions de vie de leurs parents et précarisera, comme s’il fallait en rajouter, leur situation au travail futur.
Elle n’est ni manipulée ni récupérée ! Elle est réfléchie, consciente et lucide.
REFUSONS :
- La possibilité de passer à 12 h de travail par jour ;
- Travailler 60 h par semaine ;
- Une entreprise pourra faire un plan social sans qu’elle ait de difficultés économiques ;
- La suppression des minimums de dommage et intérêt en cas de licenciement
injustifié ; - Une entreprise pourra, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail ;
- Passer de 25 % à 10 % la majoration des heures supplémentaires ;
- Une mesure peut être imposée par référendum contre l’avis des syndicats représentant 70 % aux élections professionnelles ;
- Un salarié refusant le changement dans son contrat de travail pourra être licencié ;
- L’élargissement du dispositif « forfait jour » qui permet de ne pas décompter les heures de travail ;
- La modulation du temps de travail sur 3 ans ;
- Le fractionnement des 11 heures de repos journaliers ;
- Etre en astreinte ou être en repos sera la même chose ;
- Le travail de nuit ne sera considéré comme tel qu’à partir de 9 h consécutives de nuit ;
- La facilitation des mutations forcées en cas de transfert d’entreprise ;
- La visite médicale d’embauche transformée en une simple visite d’information ;
- En cas de décès d’un proche (enfant, conjoint,…), la durée du congé ne sera plus garantie par la loi ;
- La baisse des indemnités pour les salarié(e)s qui ont vu leur licenciement économique déclaré nul ;
- La baisse des indemnités pour les malades et les accidenté(e)s licencié(e)s ;