Face à un véritable acharnement du MEDEF et du gouvernement, les organisations syndicales doivent prendre l’offensive.
Depuis le début de l’année, les salariés sont de plus en plus nombreux à exprimer des attentes d’actions revendicatives de forte ampleur. Elles se sont déjà concrétisées dans des entreprises du secteur public comme du privé. Elles concernent notamment l’Éducation nationale, Edf-Gdf, la Sncf, les Hôpitaux, la Poste, le secteur des télécommunications, la Recherche, le secteur agro-alimentaire. C’est en particulier le cas dans le département du Cher avec les personnels de l’éducation nationale le 12 février. Les salariés du GIAT, sont en lutte depuis plus de 10 mois et à Bourges ils viennent de repousser à 67% les projets de la direction du groupe. C’est aussi le cas des salariés d’Auxitrol en lutte pour les salaires. Unitaires pour la plupart, ces luttes montrent la volonté des salariés de réaffirmer que d’autres choix sont possibles. Elles appellent une autre répartition des richesses et une autre dynamique de croissance.
suiteLe syndicat CGT de TDF dépose un préavis de grève pour une durée indéterminée à compter du 06/01/ 2004 à partir de 0 h 00.
suite60 % des Retraités, soit 6 millions, principalement des femmes, perçoivent moins de 900 €. par mois, le montant moyen de la retraite de base servie par la Sécurité sociale n’atteignant même pas 500 €..
Dans le Privé, la moyenne Retraite de base + Retraite Complémentaire ARRCO atteint tout juste 730 €.
Aujourd’hui en France, 5 millions de personnes sont écartées d’un vrai emploi et les chômeurs sont touchés de plein fouet avec les nouvelles mesures arrêtées par le Gouvernement et le MEDEF.
Décembre 2002, le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC décident de réduire la durée d’indemnisation pour 856.700 chômeurs qui ont cotisé pour ouvrir des droits. L’UNEDIC revoit cette durée à la baisse et fait perdre de 1 à 14 mois pour les chômeurs qui devaient être indemnisés. Le statut des intermittents est remis en cause.
suite« Un moyen de combattre la précarité et le chômage », dit le gouvernement. En réalité, le RMA vise à culpabiliser les individus pour réduire le coût du travail pour les entreprises.
suiteRassemblement
Mercredi 12 novembre 11h30
devant le siège du MEDEF à Bourges
Peser sur les négociations :
C’est le 27 octobre 2003 que le Medef précisera sa stratégie, les réunions suivantes des 4 et 12 novembre 2003 risquent d’être ensuite mises sous contrainte. Il faut lui répondre par une première mobilisation significative. Les régimes complémentaires ne peuvent compenser les reculs prévus dans la loi Fillon / Raffarin que nous continuons à combattre. Mais l’accord nécessaire pour leur pérennité ne peut aggraver la situation. Il doit au contraire, dans le champ qui lui est propre, permettre des améliorations qu’attendent les salariés.