Ces personnels ne bénéficient d’aucune reconnaissance, que ce soit en termes de niveau de rémunération, de déroulement de carrière, de pénibilité, alors même que des nouvelles missions liées à l’évolution des
rythmes scolaires sont venues créer une surcharge de travail conséquente pour des personnels déjà débordés et surchargés.
D’une commune à l’autre, les missions, les horaires, les conditions de travail, ne sont pas les mêmes, mais partout la colère grandit. Le tout conduit à une souffrance professionnelle liée à la perte de sens du travail
Consignes contradictoires, logique gestionnaire, perte de la qualité des missions auprès des enfants).
Depuis plusieurs mois, la CGT est la seule organisation, a entreprendre une démarche auprès du Conseil Supérieur de la Fonction Publique avec comme objectif la saisine sur les déroulements des carrières des ATSEM.
Le 14 décembre prochain, le dossier avec les revendications des syndicats passe pour avis au CSFPT.
Ensuite, il doit être présenté à la Ministre de la Fonction Publique à une date qui n’est pas encore déterminée.
Nous devons profiter de cette occasion, le 14 décembre pour nous faire entendre.
Nous revendiquons pour exercer nos missions auprès du public :
- Une ATSEM par classe
- La clarification des missions des ATSEM
- Une solution réelle à la problématique de la double hiérarchie Éducation Nationale – Collectivité
- De la formation professionnelle tout au long de la carrière
- Un déroulement de carrière avec la possibilité d’évoluer de la catégorie C vers la catégorie B
- La reconnaissance de la pénibilité
- La reconstruction de carrière par la prise en compte de l’ancienneté supprimée lors des transpositions des accords JACOB en 2007 et signés notamment par la CFDT (LE FAIT QUE LE CADRE D’EMPLOI DES ATSEM EST COMPOSÉ à 99% DE FEMMES N’EN SERAIT IL PAS LA RAISON ?)