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des Syndicats CGT du CHER

Le travaill de la CGT sur l’Energie au Comité Economique Social et Environnemental Régional

jeudi 18 août 2011

Michel LALLIER, a été membre du groupe CGT au Conseil Economique et Social de la Région Centre (CESR avant que cette instance ne s’appelle le CESER).
Il a été rapporteur pour le CESR sur la politique énergétique en Région Centre.

Dans cet article vous trouverez un interview de Michel ainsi que le contenu intégral de deux rapports : celui qu’il a présenté le 30 octobre 2001 et le deuxième, présenté le 5 mai 2005.

Depuis, si l’exécutif régional, affiche comme objectif de parvenir à une réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020 (base 1990), la politique énergétique régionale semble avoir oublié ces rapports présentés en 2001 et 2005 et toujours d’actualité.

Dans les documents du Conseil Régional qui mettent en avant les atouts de la Région Centre, la présence de 4 centrales nucléaires sur son territoire est complètement occultée. Pourtant l’énergie nucléaire n’est pas émettrice de C02. La Région Centre est la deuxième de France en matière de production d’électricité. Elle en exporte vers d’autres régions notamment la Bretagne quand on sait que celle-ci ne produit que 8 % de l’énergie électrique qu’elle consomme alors qu’elle dispose d’un important parc éolien ?

Au sein de la 3è Commission du CESER, dite Commission Economie et Emploi, la CGT est intervenue sur les questions énergétiques pour réclamer la prise en compte dans le document du SRADDT (Schéma Régional de Développement Durable du Territoire), les atouts dont dispose la région en matière énergétique et le rôle déterminant que joue l’énergie dans le développement économique, notamment industriel mais aussi social.

Notre organisation syndicale a été entendue dans cette commission : une fiche Energie a été adoptée à l’unanimité .

Pourtant, la majorité du bureau du CESER composé d’un petit nombre de conseillers s’est octroyé le droit de censurer cette fiche pour que celle-ci ne soit pas présentée et mise aux voix en séance plénière.
La messe n’est pas dite et la CGT a bien l’intention d’engager le débat public avec l’ensemble des citoyens et en premier les salariés.