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CAMPAGNE DE LA CGT CONTRE LE COUT DU CAPITAL

mercredi 16 avril 2014

La CGT lance le débat sur le coût du capital et engage des campagnes revendicatives sur les lieux de travail : pour l’emploi, les salaires, les conditions et l’organisation du travail, la protection sociale, l’industrie, les services publics…

Le « cout du travail » sert d’alibi à toutes les politiques d’austérité. Le coût du capital, lui, est passé sous silence. Pourtant, son impact est exorbitant. Sur l’activité économique,. Sur notre modèle social et environnemental aussi ;...

Imposé par les entreprises du CAC 40, il affecte jusqu’au plus petites sous-traitantes, et même l’action publique.
Emile TURK dans le supplément à la NVO n° 3507 du 13 décembre 2013 et A LA CGT ENSEMBLE n°64 de janvier 2014

Si cette situation perdure, c’est parce que depuis trop longtemps la caste des détenteurs du capital réussissent à assurer leur domination sur la masse des salariés, une domination violente dont il est pourtant possible de se libérer.

NVO SPECIALE « CE QUE NOUS COÛTE LE CAPITAL »

Cliquez sur le lien suivant pour accéder au dossier de cette campagne sur le site confédéral de la CGT :

http://www.cgt.fr/sip.php?page=article_dossier2&id_article=40874

Oui c’est possible d’augmenter les salaires et les retraites et c’est même nécessaire car c’est le chemin incontournable pour sortir de la crise d’autant que car l’argent est là.

En complément de la NVO spéciale, nous vous conseillons deux livres à lire :

ET POURTANT L’ARGENT COULE A FLOTS de Jean-Claude SANDRIER

Crise, dette, compétitivité, réduction des déficits publics, rigueur... Les mots qui reviennent au fil de l’actualité véhiculent une mystification : il n’y aurait plus d’argent ! Pourtant, l’argent coule à flots, mais les richesses créées échappent en grande partie à celles et ceux qui les produisent.
La crise n’est pas une fatalité mathématique : elle découle de choix politiques. Pour ne pas en rester à des réflexes populistes sans issue, il faut donc faire la clarté et convaincre : l’argent et les pro- positions existent si l’on veut faire autrement. En s’appuyant sur son expérience de parlementaire et avec un vrai souci d’éducation populaire, Jean-Claude SANDRIER ouvre des pistes. L’occasion pour lui de réaffirmer le sens de son engagement communiste et de le confronter dans la seconde partie du livre, avec quatre autres députés, habités par une question commune : comment faire pour changer le monde ?
Avec l’amicale participation de Roland MUZEAU, Daniel PAUL, Michel VAXES, André CHASSAIGNE et Pierre DHARREVILLE.

Vente en librairie ou commander aux Editions Arcane 17 par courrier postal (chèque à l’ordre de Arcane 17, 107 rue Marcadet, 75018 Paris)
http://www.editions-arcane17.net
Format 21x13,5
Pages : 130

Un autre livre tout aussi important car tout en confirmant que l’argent ne manque pas pour augmenter de façon substentielle, il démontre comment les capitalistes pratiquent et organisent la violence sous toutes ses formes pour perpétuer la domination, faire accepter par les « dominés » que cette situation ne doit pas changer.

C’est LA VIOLENCE DES RICHES de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.

LA VIOLENCE DES RICHES Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d’un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d’intensification multiforme de la violence sociale.
Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d’une grande agression sociale, d’un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l’implosion.
Loin d’être l’œuvre d’un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d’un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp.
À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme »

Vente en librairie
ou commander aux Editions Zones / La Découverte
9 bis, rue Abel-Hovelacque - 75013 Paris
Courriel : zonesmanuscrits@free.fr
http://www.editions-zones.fr
Format 205 x 140 mm
Pages : 256
Prix : 17 euros

Bien sûr, cette situation peut et doit changer. Se rassembler à tous les niveaux, à commencer par les entreprises, dans les territoires, dans les branches et même au plan européen et international pour mener les luttes revendicatives est une absolue nécessité et possible.


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